Le Topic philo

Citation :

Il ne s'agit pas de fuir devant la souffrance, mais d'en identifier la cause, puis d'en traiter les symptômes par le détachement des motivations ou sentiments qui ne sont que des concepts vains.

Comment peux-tu dire qu'il s'agit de "symptôme", "détachement ds motivation ou sentiments" ; "concepts vains" ? Ce sont des mots très forts auxquels nombre d'entre nous attachent de l'importance ; j'aime avoir des sentiments tel que l'amour et je ne veux pas m'en détacher ni considérer ça comme un symptôme que l'on doit soigner.

J'apprécie la souffrance qui me garde en vie comme j'apprécie le plaisir qui me rappel la saveur de la vie et je ne trouve cela absolument pas vain, si j'en comprend le sens je ne souhaite pas m'en évader pour quitter la voie dans laquelle je suis car j'y suis pour une raison que je ne me targue pas encore de pouvoir comprendre.

Si tu penses que certains pourraient y voir une certaine austérité c'est parce qu'il y'a a bien une ! Pourquoi se priver de ce que la vie nous offre tous les jours dans son bien comme dans son mal. Les enfants qui atteignent trop vite l'âge adulte regrettent de ne pas avoir plus profité de leur enfance si la voie sur laquelle nous sommes existe avant la "voie moyenne" existe c'est pour marcher sur celle-ci jusqu'à se sentir prêt pour la "voie moyenne". Alors pourquoi pêcher par orgueil et regretter plus tard de la chance qu'on avait eu de vivre dans le plaisir comme dans la souffrance ?

Citation :

Je suis d'accord, celà nous aide bien à mieux comprendre cet équilibre, mais cela doit également nous aider à atteindre la Sérénité qui conduit à la "Voie Moyenne". Le chemin est long et semé d'obstacles pour enfin l'emprunter.

Tu vois le fait d'atteindre cette étape inconnu comme une absolution et cela t'aveugle devant la beauté du présent et du monde vrai. Connais-tu toutes les beauté du monde, ses forces et valeurs ? Crois tu que tu dois vraiment courir vers ton objectif tel un sophiste assuré sans ouvrir les yeux sur tout ce que tu risques de manquer par ton besoin de précipitation qui au final ressemble de plus en plus à une fuite de la vie elle-même. Tu parlais du chemin de la vérité ? Ne te fourvoie pas car la vérité fais souffrir et on ne peut la fuir.

[quote="Senso dragon noir"]

Citation :

Comment peux-tu dire qu'il s'agit de "symptôme", "détachement ds motivation ou sentiments" ; "concepts vains" ? Ce sont des mots très forts auxquels nombre d'entre nous attachent de l'importance ; j'aime avoir des sentiments tel que l'amour et je ne veux pas m'en détacher ni considérer ça comme un symptôme que l'on doit soigner.

J'apprécie la souffrance qui me garde en vie comme j'apprécie le plaisir qui me rappel la saveur de la vie et je ne trouve cela absolument pas vain, si j'en comprend le sens je ne souhaite pas m'en évader pour quitter la voie dans laquelle je suis car j'y suis pour une raison que je ne me targue pas encore de pouvoir comprendre.

Si tu penses que certains pourraient y voir une certaine austérité c'est parce qu'il y'a a bien une ! Pourquoi se priver de ce que la vie nous offre tous les jours dans son bien comme dans son mal. Les enfants qui atteignent trop vite l'âge adulte regrettent de ne pas avoir plus profité de leur enfance si la voie sur laquelle nous sommes existe avant la "voie moyenne" existe c'est pour marcher sur celle-ci jusqu'à se sentir prêt pour la "voie moyenne". Alors pourquoi pêcher par orgueil et regretter plus tard de la chance qu'on avait eu de vivre dans le plaisir comme dans la souffrance ?

Ne nous méprenons pas sur mes propos. Je me fais "l'avocat du Diable" en disant cela. Si on se place au niveau du Sage, tous les sentiments (bons ou mauvais) ne sont que des symptômes à soigner pour emprunter le chemin de la Vérité. Quand tu te destines à atteindre à un objectif c'est que tu te sent prêt. Se sentir prêt fait qu'on ne regrette rien, que l'on a été rassasié de tout ce que la vie nous a apporté. Bien sur certains ont plus faim que d'autres de tous ces plaisirs. Le temps passé sur le chemin conduisant à la Voie Moyenne est plus ou moins long, en fonction du temps que l'on souhaites passer sur ce chemin.

Citation :

Tu vois le fait d'atteindre cette étape inconnu comme une absolution et cela t'aveugle devant la beauté du présent et du monde vrai. Connais-tu toutes les beauté du monde, ses forces et valeurs ? Crois tu que tu dois vraiment courir vers ton objectif tel un sophiste assuré sans ouvrir les yeux sur tout ce que tu risques de manquer par ton besoin de précipitation qui au final ressemble de plus en plus à une fuite de la vie elle-même. Tu parlais du chemin de la vérité ? Ne te fourvoie pas car la vérité fais souffrir et on ne peut la fuir.

Que neni. Je ne suis pas aveugle. J'ouvre grand les yeux. La beauté est belle et n'a de vrai que la durée pendant laquelle elle est. Le présent est beau, le monde aussi. Bien que, tout dépend du plan sur lequel on se place. Va dire aux victimes de guerre que la vie est belle, que le monde vrai est beau !
Mais il ne faut pas prendre ces préceptes qu'à titre personnel, mais avoir une vue d'ensemble.
Il ne s'agit pas de se précipiter, mais au contraire de prendre du recul et, analyser. Car comme dis le proverbe : Qui trop se hâte, reste en chemin.
Tu ne marches pas sur le chemin de la vérité ! Tu es sur le chemin de la Vérité ! Je sais...On peut se fourvoyer en pensant qu'un chemin doit être arpenté, mais celui-ci ressemble plus à un lieu qu'à la définition que l'on donne au mot "chemin".

Etre ou ne pas être ?

Tel est LA question de notre ère philosophique !

Notre mode de pensé évolue constamment et du fait de la pluridisciplinarité et la complexité de notre cerveau, y répondre n'est surement pas facile et encore moins fondé sur des certitudes !

Pour conclure, je dirais que répondre à cette question sémantique permet de s'accomplir et que certainement ou plutôt évidement, c'est la clef de la connaissance de soi !

....

Okay je sors

Actuellement je m'interroge plus sur le sens profond de l'existence. Pourquoi attachons nous autant d'importance et de valeur à beaucoup d'éléments alors que nous vivons dans l'ignorance la plus total sur ce que nous étions ce que nus deviendrons et sur l'impact de notre propre existence et disparition. Je me demande comme l'être humain arrive a sélectionner les choix de sa vie et s'illusionner sur ce qu'il estime important face à l'absolu contrariété que va imposer la vie et la mort.

Disons que l'on sait maintenant que Senso n'est pas mort

Senso, tes propos mon transcendés ! Je t'en remercie

Pour aller plus loin dans ton raisonnement, je ne serais pas aussi catégorique!

La plupart des êtres humains comme tu le précises ne connaissent en effet probablement pas les tenants et les aboutissants de leur existence !
Ce que je rajouterais c'est que ce sont d'autres êtres humains, beaucoup moins nombreux ce coup-ci, qui s'occupe de la destiné de tous. Le fameux groupe de Bilderberg notamment, dont vous avez probablement entendu parler, m’interpelle depuis quelque temps. Je reste persuadé que notre civilisation est basée sur des percepts établis par l'élite de nos organisations et que nous ne suivons que les traces qu'ils ont sciemment laissées devant nous.

Ceci est à debattre bien evidemment mais je vous encourage à aller voir la lettre d'Albert Pike sur laquelle je suis tombé en faisant des recherches et qui m'a particulièrement troublé !

Serait-on manipulé depuis toujours ?
Sans en avoir conscience ?
En nous rattachant à des choses futiles qui nous voile la réalité qui devrait nous accabler ?

l'illusion du choix est un pouvoir puissant

Est vrai ce qui est, mais être vrai, peu le peuvent !

Le vrai se conclut souvent du faux.

Ça me rappel une phrase que j'ai entendu il y'a pas longtemps :
"Crois en ceux qui cherchent la vérité, mais doute de ceux qui pensent la détenir."