Il faisait nuit, ce mercredi , le vent souffflait dans les champs de blé délivrant un délicieux bruit de frottement ; la lune éclairait de sa pâle lumière un chemin...
Un chemin ,partant d'un village désert pratiquement abondonnée, continuant jusqu'à l'horizon où on devinait le soleil qui s'y levait.
Tout paraissait calme comme les centaines d'année précédente, lorsque qu'un bruit de sabot s'entendit au loin ; c'était bien la première fois que l'arbre centenaire, gardant le chemin, entendait un tel son.
Les sabots s'approchèrent, inlassiblement, ils continuaient mais ne venant jamais. Cette instant donnait l'impression de durer des heures... des heures...
Puis... plus rien... Les sabots s'arrétèrent... Le silence était repartit, comme depuis toujours, pourtant quelque chose avait changé.
Une silhouette immobile avait pris dans la nature, tant et si bien que personne , si par un hasard malicieux, serait passé par là.
Le temps passait... passait... La lune quittait le ciel pour rentrer se coucher, lorsque un nouveau bruit dans la nuit se fit entendre...
Bien plus , silencieux que l'autre, mais bien plus indiscret que l'on pense...
Un serpent n'aurait pas fait mieux.
L'arbre centenaire n'avait jamais vu cela ! Voilà depuis qu'il est né qu'il n'a jamais vu personne, et voilà qu'en l'espace de quelques heures, deux "choses" s'approchait de lui...
Le soleil fit bientôt son apparition... Ses rayons commencèrent à toucher le chemin à l'horizon...
C'est alors que le "serpent" recommenca à mouver... Il s'approchait lentement de l'arbre centenaire qui celui-ci se mit à paniquer... La créature n'allait tout de même pas s'abriter à l'intérieur de son tronc ! Déjà les insectes ça gratte et démange, mais quand même encore cela !
Au grand, soulagement de l'arbre, le "serpent" continait son chemin. Jusqu'à être à porter de vue de l'arbre.
C'était un homme. Oui, un homme ! Vêtue d'une cape et d'une arme à ça ceinture, il rampait...
Pourquoi ? Un brigand ? Un soldat ? Pourquoi, ici ?
Mais pas le temps de penser que la silhouette, qu'il avait oublié, tellement qu'elle imitait si bien la nature, sauta aussi rapidement que l'éclair sur l'homme.
C'était une femme ! Cette femme portait tous simplement, une épée courbé vers le deuxième tière.
L'homme eut le réflexe de rouler et se lever en même temps en évitant ainsi les pieds de son adversaire. Mais pas le temps de souffler, à peine avoir atterit sur le sol, la femme se fendit dans un torpillement sur lui.
L'homme para les dizaines de coup à la seconde qui lui arriva dessus. Et saut à son tour. Sauta sur la branche basse, de l'arbre centenaire qui sentit ses rhumatismes repartir de ce coup...
La femme poursuiva l'homme. Il était tel deux chimpanzé escaladant un arbre. Leur vitesse était tel qu'on ne voyait pas leur main bouger .
Arrivé à la cime, L'homme sauta, le plus haut quil pû et tomba dans le champ de blé et disparu dans les fourrées.
La femme fit de même. Un grand jeu de cache-cache commenca à démmarrer mais à des enjeus bien plus horribles.
Les rayons du soleil avançait lentement, sur le champ de blé, qui en résultat, un très beau spectacle, mais personne n'en profita à ce moment tel l'action était plus présente.
L'homme s'était jeté tel un animal sur la femme, un combat palpitant se fit alors.
Coup d'épée par là, feinte par ici, coup de pied volé, le combat était trop rapide pour le pauvre arbre qui ne comprenait rien à rien.
C'est à cette instant que l'homme parat un coup de la femme, sauta et roula sous les jambes de son adversaire, pour lui planté son épée mais la femme, dans un réflexe fit un bond de côté, tout juste pour éviter le coup mortel, mais l'homme balaya de ses jambes, le champ de blé pour but de faucher la demoiselle.
Réussit ! Elle tomba alors dans le champs de blé, l'homme se releva et mit à la gorge l'épée sur le coup de celle-ci.
-C'est finit ! Tu vas mourrir !
- Nooon ! S'il vous plaît !
C'est alors que les rayons du soleil, illumina la visage la femme. Révélant, une jeune demoiselle de long cheveux brillant de mille feux avec le champs de blé autour. Des larmes brillaits sur la joue de celle-ci.
L'homme fût sûrement ,à cette instant, foudroyé par un éclaire que l''on appele "Amour" . Il descendit son arme :
S'apprêtant à parler, son visage se transforma alors en effroie, la femme s'était , dès l'instant qu'il ne le menacait plus, levé et pris son arme à sa ceinture, et lui trancha la tête...
Le silence se fut à nouveaux... La femme se coucha à l'ombre de l'arbre centenaire, et regardait le beau spectacle qui s'offrait à elle.
Jamais, l'arbre centenaire n'avait connu une veille aussi palpitante, il était heureux dans son coeur de arbre, d'avoir pu un jour, avoir de la distraction...
La jeune femme attendit l'aprés-midi pour repartir, elle repris alors les vieux sabots sur le bord du chemin... C'était donc cela le bruit de sabot...
Etrange pour quelqu'un d'aussi silencieuse. Tout aussi étrange que cette journée...
L'arbre ne saura jamais pourquoi un tel combat s'était fait devant lui... Mais il était chanceux, il était le seul témoin du crime... Une histoire qui se réoujissait de raconter aux autres... c'est alors qu'il comprit... Il était de nouveau seul...
Moral de cette histoire... Ne baisser jamais la garde... (fallait bien trouver quelque chose XD)
